Annexe 4 : Mesures incitatives au développement du secteur aquacole au Maroc
Sur le plan économique
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Dans le but de mettre en place une stratégie claire en matière de promotion de la
branche aquacole en harmonie notamment avec celle adoptée pour le secteur de la
pêche, il conviendrait de renforcer le rôle de l’administration centrale chargée de
l’aquaculture marine. Cette mesure aura également pour intérêt d’instaurer une
autorité unique de tutelle et d’alléger les procédures administratives à laquelle font
face les producteurs aquacoles.
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L’organisation professionnelle du secteur de l’aquaculture mérite d’être améliorée
pour contribuer davantage à la réduction des risques économiques à travers des
mesures d’encadrement collectif de l’activité (assurance, filière exportation, actions
marketings,…).
Il serait souhaitable d’avancer vers l’élaboration de plans d’aménagement du territoire
couvrant les zones à potentialités aquacoles afin de mieux cerner la partie du littoral liée à
cette activité et de donner aux acteurs privés et publics un cadre territorial de référence
plus précis. Ces plans devraient se baser sur des considérations non seulement d’ordre
économique mais également d’ordre social et environnemental
.
Sur le plan administratif et organisationnel
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L’allègement des charges d’investissement imputables à la viabilisation des sites
aquacoles s’avère d’une importance cruciale. Cela pourrait passer par l’aménagement
et la mise en place des infrastructures de base nécessaires à l’exploitation des sites
aquacoles.
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Les contraintes d’ordre économique liées aux coûts élevés d’installation et
d’équipement pourraient trouver des voies de résolution dans certaines formes de
partenariat public/privé. A ce titre, l’utilisation pour les investisseurs aquacoles des
fonds de garantie existants pourrait constituer un levier pour le développement de la
branche en facilitant l’accès de ces investisseurs aux financements bancaires.
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La fixation du niveau de la redevance d’occupation temporaire du domaine public
maritime à des fins aquacoles ne devrait pas se baser uniquement sur le coût
économique des sites mais elle devrait introduire également les opportunités que
présente cette activité surtout sur les plans économique et social. De même, l’option
qui consiste à différer cette redevance durant les deux premières années, pour
permettre le démarrage du projet, paraît opportune.
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L’aquaculture est une activité à fort risque et particulièrement au cours des premiers
cycles de production. A cet effet, l’instauration d’un système d’assurance pour couvrir
notamment les risques sanitaires et ceux liés aux perturbations climatiques serait
d’une grande utilité pour accompagner l’investissement dans le secteur.
Sur le plan foncier
Annexe 4 : Mesures incitatives au développement du secteur aquacole au Maroc